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Ville de Chambolle-Musigny

Patrimoine

L’histoire du village commence dès l’âge de fer par le camp préhistorique du « Grognot », un mont isolé dans l’éperon rocheux qui domine le site de la combe AMBIN.

La commune en tant que telle voit le jour au 18ème siècle.

Si le village ne borde pas de rivière, il cache néanmoins un torrent souterrain, le Grône, qui sort de la Combe, avec, quelquefois, des résurgences violentes.

Son nom fait référence à l’aspect bouillonnant du Grône, après les pluies d’orages, qui inspire la dénomination « Campus Ebulliens » ou « Champ Bouillant » rendant officielle la nomination de Chambolle-Musigny par le décret du 15 avril 1878.

Son blason actuel évoque notamment Sainte Barbe, patronne du village et des pompiers.

Le 20ème siècle et le début du 21ème assoient la reconnaissance officielle de la richesse tant viticole que patrimoniale du village.

Le Mont du Grognot

L’histoire du village commence dès l’âge de fer par le camp préhistorique du « Grognot », un mont isolé dans l’éperon rocheux qui domine le site de la combe AMBIN et dont le nom est le diminutif de « groin ».

Elle se poursuit par la création d’une léproserie en 1275 au bien nommé lieu-dit « Les Maladières » à l’époque des premières croisades. Plusieurs vestiges témoignent d’ailleurs de cette présence, comme la belle pierre sculptée du visage d’un malade encore visible de nos jours dans la rue des Champs.

Puis se réalisent les bases d’une agglomération formant un hameau rattaché à l’abbaye de Cîteaux jusqu’à la fin du 15ème siècle.

C’est à partir du 16ème siècle seulement que la paroisse devient autonome. Un acte du 9 août 1500 accorde enfin aux paroissiens l’édification d’une église, construite grâce au généreux concours de la famille Moisson.

A la paroisse, succède très logiquement la commune au 18ème siècle.

L'eau

Stèle située rue de Vergy rappelant l’une de plus importantes résurgences du Grône provoquée par un violent orage
Si le village ne borde pas de rivière, il cache néanmoins un torrent souterrain, le Grône, qui sort de la Combe, avec, quelquefois, des résurgences et éruptions si violentes qu’elles restent de sinistre mémoire, comme en 1744 et 1803.

Il a ensuite été canalisé et couvert de grosses dalles en pierre au cours du 19e siècle sur toute la traversée du village. Ces aménagements n’ont toutefois pas été suffisants dans les années 1900, 1979 et 1983.

Les racines du nom de la commune

Son nom fait notamment référence à l’aspect bouillonnant du Grône, après les pluies d’orages, qui inspire la dénomination « Campus Ebulliens » ou « Champ Bouillant ».

La dénomination Chambolle-Musigny fût rendue officielle par le décret du 15 avril 1878.

Le nom de la commune dérive de CAMBO (idée de courbe) et d’un mot patois, la « chambe » (la jambe), dès l’époque gauloise.

L’aspect bouillonnant, après les pluies d’orages, du ruisseau le Grône lui apporte un qualificatif supplémentaire, et apparaît alors la dénomination « Campus Ebulliens » ou « Champ Bouillant ».

Il devient « Cambola » dans le cartulaire de l’abbaye de Cîteaux, puis « Chambola » dans celui de l’abbaye de Labussière sur Ouche au 12ème siècle.

Il se métamorphose pour devenir Chambolle. Vient ensuite s’y accoler le nom de « Musigny », le plus célèbre cru de son terroir porté jadis par une famille seigneuriale de la région d’Arnay le Duc. Cette dénomination est rendue officielle par le décret du 15 avril 1878.

Le blason de la commune

Le blason actuel évoque notamment Sainte Barbe, patronne du village et des pompiers.

La version actuelle a été approuvé lors du Conseil Municipal du 27 février 1990. Sa description héraldique est la suivante : « De sinople vert à trois bandes ondées d’argent, à une tour de gueules (rouge) ouverte et maçonnée d’or brochant sur le tout ». On y retrouve :

L’univers coloriel des armes de la famille Moisson (16ème siècle), qui fit exécuter les peintures de l’église : Le fond vert et les 3 bandes argent, ainsi que le rouge et l’or.

Une tour en pierre rouge sur fond vert rayé d’argent. Cette tour, ornée de 3 fenêtres, représente la geôle dans laquelle fut emprisonnée Sainte Barbe, la sainte patronne du village. Le père de Sainte Barbe voulant marier sa fille, celle-ci refusa étant convertie à la religion catholique et préféra mourir martyre plutôt que de renier sa foi. Les 3 fenêtres de la tour représentent la Sainte Trinité. Sainte Barbe est la patronne des pompiers, des mineurs, des artificiers, des artilleurs ; elle est fêtée le 4 Décembre.

Le 20ème siècle

Le 20ème siècle et le début du 21ème assoient la reconnaissance officielle de la richesse tant viticole que patrimoniale du village.

L’influence viticole


Dès le 13ème siècle, la plupart Les habitants de Chambolle, vivaient du travail de la vigne, soit dans les vignes du village, soit en aidant les moines du Clos de Vougeot.

La reconnaissance de l’Appellation d’Origine Contrôlée en 1936 dynamise encore plus cette activité avec des domaines comme la maison Charles Rasse ou Stévignon.

Chambolle-Musigny a eu l’honneur de recevoir la première Saint-Vincent Tournante au mois de Janvier 1938, ensuite en 1954, 1979 et en 2003.

2015 marque un nouveau tournant avec le classement des climats du vignoble de Bourgogne, dont ceux de Chambolle, au patrimoine mondial de l’Unesco.

La Combe
La vigne n’est pas le seul élément naturel classé à Chambolle. La combe l’a été dès 1934. S’en est suivie un grand chantier de transformation du chemin en route pour faciliter l’accès.

Une importante part des espaces forestiers a également été intégrée au réseau européen Natura 2000 en 1992.

L’Église

Un joyau de la commune qui mérite d’être découvert.

Construite dans un style gothique-bourguignon à l’initiative de Jean Moisson (famille de marchands et d’officiers du roi), ancêtre de la famille du comte de Vogüé, sa construction a débuté en 1500 et s’est terminée en 1506.

Près de la porte latérale, on découvre une tombe recouverte de buis rappelant la présence de l’ancien cimetière, situé alors autour de l’église. En levant la tête, on aperçoit le  splendide cadran solaire dont l’installation remonte à 1855. Le clocher, de style comtois (dôme à l’impériale), reste une interrogation architecturale pour la région. Il recouvre une tour carrée et protège la cloche de bronze, classée datant de 1556.

L’entrée est située sous un fronton classique. L’église comprend un magnifique chœur à chevet plat de style flamboyant voûté d’ogives. Ce chœur (classé depuis 1896) est orné de peintures murales monumentales dont certaines ont été peintes dans la première moitié du XVIe siècle, en particulier les litanies de la Vierge.

Les peintures les plus anciennes datent de 1539 : plus de 70 m² de personnages bibliques traités en trompe-l’œil. En 1899, Louis Joseph Yperman (restaurateur des Monuments historiques) les restaure et en 1901, il conçoit des décors de son cru dans le transept et représente dans des scènes religieuses des paysages et des enfants du village peints en anges.

Il faut également souligner la beauté des vitraux dont certains datent du XVI e siècle.

Le cadran solaire

Il se situe sur une des façades de l’Eglise. Il est daté MDCCCLV (1885) et on retrouve les monogrammes du Christ IHS et de la Vierge MA (lettres entrelacées) ainsi que la devise : « Le temps passe … las, nous passons. »

La Fontaine

Au centre du bourg rue Caroline Aigle, se trouve une belle fontaine qui présente un fronton triangulaire. L’édifice à large voûte est inclus dans la butte. Un grand bassin est recouvert de deux longues barres de fer servant vraisemblablement a pousser le fût vers l’arrivée d’eau qui est ornée d’une très jolie plaque sculptée, surmontée d’un magnifique poisson cracheur d’eau. Elle est située rue de la Fontaine face à la rue Sainte Barbe.

En face, une niche accueille une statue polychrome de Sainte Barbe.

Le Tilleul de Sully

Chambolle-Musigny possède un magnifique exemplaire de tilleul qui se dresse dans toute sa majesté face à l’église, sur la route des Grands crus.

Chose exceptionnelle pour un arbre de cet âge (plus de 400 ans), il possède encore une partie de son tronc principal qui s’élève à une bonne hauteur, conférant à l’ensemble un port très harmonieux.

Côté circonférence, un panonceau au pied de l’arbre indique 8m70.

La hauteur est de 17m50.

C'est à l'instigation de Maximilien de Béthune, Duc de Sully, sous le règne du roi Henry IV, que furent plantés en France de nombreux tilleuls. Sully avait ordonné que l'on plante dans chaque village un tilleul afin que les fleurs puissent servir à soigner les malades

La Chapelle Petite Combe de la Vierge

La chapelle qui se situe sur la route des pèlerins allant à Compostelle a été construite en 1792 et se situe au pied de la montagne “le Grogniot” en direction de la combe Ambin